Saint-Martin-de-Ré
1 - Pars de l’Office de Tourisme en direction du port et longer le quai Job Foran jusqu’à l’intersection avec la rue Baron de Chantal.. Le Port - Le vin et plus généralement la vigne,implantée par les moines dès les XII et XIIIèmes siècles, furent la première richesse. Aujourd’hui, on compte 650 hectares de vignes qui produisent 30 à 35 hectolitres de vin par hectare, soit environ 2 millions de bouteilles par an. Le sel était également l’une des principales richesses exportée. On récoltait jusqu’à 30 000 tonnes d’or blanc au début du siècle dernier. Aujourd’hui le Port de plaisance se compose de 2 bassins : le premier relié directement à la mer et le second à flot (rempli d’eau) 24h/24h. Il peut accueillir plus de 200 bateaux. La carte des Bagnards – Un bagnard était un condamné aux galères ou aux travaux forcés du bagne, prisonnier détenu à la citadelle de Saint-Martin-de-Ré entre 1873 et 1938, l’un d’eux a dessiné cette carte lors de sa détention. Les forçats (détenus) gagnaient la Nouvelle-Calédonie et la Guyane depuis le Port de Saint-Martin. 2 - Tourne à gauche et remonte toute la rue Baron de Chantal. La tête de mort sculptée est l’œuvre de Monsieur Thézard pour exprimer son mécontentement et sa haine envers la deuxième guerre mondiale et ses atrocités. 3 - Prends à droite le Cours Bailly des Écotais et continue à gauche par la rue Bailly d’Aulan. L’église - On ne connait pas sa date de construction mais on sait qu’en 1610 elle était déjà en ruine. Au fil des siècles, l’église aura connu de nombreuses destructions. Tout d’abord, en 1627, alors que la ville était assiégée par les Anglais, le Maréchal de Thoiras (défenseur de l’île de Ré) ordonna à ses troupes de raser les clochetons de l’église afin d’éviter que l’ennemi n’y installe ses canons. En 1696, la flotte anglo-hollandaise lance plus de 3 000 bombes sur Saint-Martin, ce qui entraîne la destruction de plus de 300 maisons et bien entendu de l’église. En 1964, un incendie éclate, la charpente et le chœur sont complètement détruits. Malgré ces nombreuses dégradations, les habitants s’efforcent inexorablement, de reconstruire et de rénover ce qui reste encore à ce jour le seul lieu de culte catholique. 4 - Remonte la rue Bailly d’Aulan jusqu’à la place de la République. Place de la République - Elle fut aménagée en 1685 par Vauban sur un ancien cimetière catholique. Ce lieu était alors un endroit stratégique, puisqu’il était à équidistance du port et des deux portes d’accès de la ville (la porte des Campani et la porte de Thoiras). Ce qui permettait, en cas d’attaque, un déploiement efficace des soldats. Elle portera successivement le nom de "place d’armes", "place Louis XIV", "place Louis XV", "place Nationale", avant de devenir "place de la République". 5 - Longe la mairie puis tourner à droite et descendre la rue du Docteur Kemmerer ; ensuite tourner à gauche rue Mérindot. Cette maison à colombages était l’ancienne demeure d’un négociant en vin et certains indices y font référence. Mais quels sont-ils ? Tout d’abord, la couleur rouge des volets rappelle la couleur du vin. Ensuite sur la façade, différents éléments symbolisent l’art de la vigne, la statue, la frise et enfin le blason qui porte une écriture latine signifiant « le bon vin bonifie le cœur de l’homme ». 6 - Continue le parcours à droite par la rue Savary de Mauléon et descends la rue Jean Jaurès jusqu’au marché. 7 - Le Marché – Le marché couvert est construit sur un ancien temple protestant rasé après la révocation de l’Édit de Nantes.
INSPIRATION