La Jarrie

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Nous La Rochelle

Un peu d'Histoire Le nom de cette bourgade témoigne de sa fondation d’origine médiévale. En effet, le terme « Jarrie » vient de « Garric », qui désignait en gaulois le « chêne Kermès » (espèce d’arbuste à feuilles persistantes). Plus tard, le terme de « Garric » s’applique, par glissement de sens, aux sols secs et rocheux où poussent ces arbres. La commune doit son nom à la végétation qui peuplait autrefois ses terrains, avant que des habitants précurseurs plantent les ceps de vigne qui feront plus tard la renommée de la ville. Après la crise du phylloxéra, fin XVIIIe, la commune, jusqu'alors essentiellement viticole, se tournera vers l’agriculture et la polyculture. Mais comment faire pousser, sans eau ? C’est ainsi que de nombreux puits ont été creusés, les pierres extraites des puits ayant servi à bâtir des maisons. Aujourd’hui, on compte huit puits encore existants et rénovés sur le domaine public et certains puits privés ont été conservés. Ses lavoirs restaurés, son four à chaux et son patrimoine naturel font de La Jarrie un cadre de vie agréable et un lieu idéal pour les balades. Outre le bourg, la commune comprend une partie des villages de Grolleau (partagé avec la commune de Salles-sur-Mer), Chassagné (partagé avec la commune de La Jarne) et Puyvineux (partagé avec la commune de Saint-Christophe). De sa place centrale partent une dizaine de petites ruelles étroites ou flânent habitants et visiteurs. Le centre-ville de la Jarrie bénéficie d'une configuration particulière qui s'organise autour d'une voie circulaire à partir de laquelle rues, ruelles et venelles rejoignent l'espace central, occupé aujourd'hui par la place de la Mairie. Balade à travers les ruelles « La Jarrie se découvre à pied, voire à vélo, en empruntant ses nombreuses ruelles » précise Géraldine Gillardeau. Ses ruelles ont conservé leur charme d'antan, bordées d'un bâti traditionnel charentais et de murs en pierre. La ville se dessine par un plan géométrique réfléchi, comprenant une place centrale desservie par une dizaine de petites ruelles étroites dont se délectent habitants et visiteurs. À l’époque appelées « chemins de brouette » en raison de leur usage d’autrefois, parées de murs en moellons hauts, légèrement sinueux et pour la plupart pavées, ces venelles permettaient notamment le passage des charrettes tirées par des chevaux... Ces venelles comptent aujourd’hui huit puits sur le domaine public et de nombreux puits privés. Elles laissent par endroit entrevoir des parcs et jardins exceptionnels et comptent deux passages couverts, dits « ballets » : la « Ruelle de la Voûte » et la « Ruelle de Châtelaillon ». Façade Renaissance, maison improprement appelée "Maison de Louis XIII". Situé près de l'église, 4 rue de la Madeleine, cette façade comporte des éléments de style renaissance. La façade est percée de deux baies au premier niveau. La plus large comporte de part et d'autre des atlantes qui soutiennent une frise et une corniche ornée de palmettes. La seconde baie, plus étroite, est surmontée d'un décor identique. La fenêtre de l'attique est encadrée de pilastres. La façade porte l’inscription d'origine protestante "Post Tenebras Lux 1565". La maison est appelée à tort "maison Louis XIII" puisque aucun récit n'en fait mention. Elle est inscrite aux Monuments historiques depuis 2022. « Sa propriétaire l’a achetée et rénovée dans les années 1970 et a toujours entretenu avec beaucoup de respect cette façade magnifique » indique Géraldine Gillardeau.

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