L’hôpital Saint-Louis

Il est destiné à enfermer les pauvres, les mendiants et les vagabonds pour leur faire quitter leurs « habitudes d’oisiveté » mais aussi pour éviter la propagation des épidémies. En 1696, ils ordonnent la création d’un hôpital général à Saint Jean d’Angély, placé sous le patronage de Saint-Louis et regroupant les revenus des autres aumôneries de la ville qui existaient depuis le Moyen-âge. C’est l’ordre des religieuses hospitalières de Sainte-Marthe qui sera en charge de l’accueil des patients. Au milieu du 18e siècle, l’hôpital accueille de plus en plus d’enfants abandonnés par leurs parents trop pauvres, ce qui occasionne d’importantes dépenses. La Révolution de 1789 aggrave encore la situation financière de l’hôpital. Au début du 19e siècle, l’état de vétusté est alarmante et il est décidé de construire le corps central actuel de l’hôpital en 1847. Les progrès de la médecine ainsi que les conséquences des lois sociales accentuent la modernisation et la vocation médicale de l’établissement. En 1903, est construit un pavillon de santé et d’hydrothérapie qui regroupent une salle d’opération, la maternité et les bains. Ils seront les premiers a être alimentés en gaz et en eau courante, avec un chauffage moderne. La maternité et la chaufferie sont aménagées par l’architecte André Guillon. En 1920, un bloc opératoire est créé et en 1959 l’hôpital-hospice Saint-Louis passe dans la catégorie des hôpitaux avec les services de médecine, de chirurgie générale, d’électroradiologie , une maternité et un laboratoire de biologie qui sont accessibles au public. En 1964, la maison de retraite est construite à l’arrière de l’hôpital. A partir de 1970, les religieuses de la Sagesse se retirent du personnel soignant. Dans les années 1980, les différents services sont reliés . Sous le porche d’entrée menant à la cour d’honneur se situent les statues de Saint-Louis et de Saint-Jean Baptiste sculptées par G.Clouzeau en 1892. L’aile centrale est surmontée d’un clocheton en ardoise couvert de zinc, lui-même surmonté d’une croix.

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