Chassiron

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Le site est classé avec de forts enjeux relatifs aux falaises, aux pelouses calcaires et au patrimoine paléontologique. A travers tous ces enjeux, le site est intégré au réseau Natura 2000 (dunes et forêt d’Oléron, Pertuis charentais). La pointe de Chassiron est également reconnue pour avoir une importance dans la migration des oiseaux, notamment sur la zone d’estran. Des enjeux culturels et historiques liés aux phares de Chassiron, aux écluses à poissons, à la concession scientifique d’estran rocheux et aux nombreuses installations de défenses issues de la seconde guerre mondiale doublée d’enjeux militaires avec le sémaphore font également partie intégrante du site. Les mammifères remarquables du site sont représentés par le Lapin de garenne et 2 espèces de chauves-souris, la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl. Le petit rhinolophe est signalé dans les cavités artificielles de la pointe (anciennes batteries, tunnels militaires de la seconde guerre mondiale). Pour les oiseaux, l’île d’Oléron compte toute l’année de nombreuses espèces d’oiseaux en raison de sa situation sur un axe majeur de migration et de la diversité de biotopes qu’elle offre à l’avifaune. Sur les 130 espèces d’oiseaux recensés sur le site, 37 sont protégées à l’échelle nationale dont les plus remarquables sont : l’Alouette des champs, le Bruant proyer, le Chardonneret élégant, la Cisticole des joncs, le Faucon crécerelle, la Fauvette grisette, le Goéland argenté, le Goéland marin, l’Hirondelle des fenêtres, l’Hirondelle rustique, la Linotte mélodieuse, le Martinet noir, le Moineau domestique, le Serin cini, le Tarier pâtre, la Tourterelle des bois, le Traquet motteux et le Verdier d’Europe. Pour la flore, plusieurs espèces menacées et rares ont été recensées dans la concession scientifique sur les 400 espèces sur le site, on retrouve notamment : le Chardon d’Espagne, l’Orchis à fleurs lâches, le Liseron à rayures parallèles, la Linéaire des sables, l’Astérolinon, le Cynoglosse des dunes, le Pavot hybride et la Dauphinelle des jardins. On retrouve également 6 espèces patrimoniales à enjeu fort ou modéré : la Bellardie, le Liseron rayé, la Vipérine des Pyrénées, l’Ophrys bécasse, la Queue de souris naine et la Renoncule des champs.